lundi 23 avril 2012

Malo de Lange et le fils du roi (#3) - Marie-Aude Murail

Présentation de l'éditeur : De l’ambition ! En 1835, le jour de ses quinze ans, Malo est nommé lieutenant de la brigade de la sûreté. Son père, qui est aussi son chef, va-t-il enfin cesser de lui parler comme à un enfant ? En guise d’encouragements, Monsieur Personne le traite de bougre d’âne et l’envoie se coucher… Du mystère ! Pas question de dormir ! Malo a eu vent d’un mauvais coup : l’assassinat d’un enfant dont on voudrait voler le coeur. Coïncidence ? Au même moment, dans le quartier, on retrouve, disséminés, des cadavres de chiens mutilés. Un revenant ! Malo est terrifié par un fantôme. Celui d’un jeune garçon au visage creusé par la maladie qui vient hanter ses nuits. Malo semble le connaître, pourtant il ne l’a jamais rencontré. De la magie ! L’affaire le conduit au théâtre du grand Wizzard. Le magicien peut scier une jolie fille en deux et sortir une casserole de haricots fumants d’un carton à dessins. Malo n’en croit pas ses yeux et il n’a pas tort. De l’amour ! Sa fiancée Léonie a un nouveau prétendant. Le baron Côme de la Trimbaldière a trente ans, une réputation de séducteuret tout un tas d’ancêtres. Comment rivaliser ? Un nouveau zig ! Il a onze ans et se fait appeler Toto. C’est le plus jeune des fils du roi Louis-Philippe, que le jeune agent de la sûreté est chargé de protéger. À vivre aux côtés d’un prince, Malo s’aperçoit qu’il ne sait ni danser, ni monter à cheval, ni tirer l’épée. Et surtout qu’il déteste les cours de latin. Mais sauver le fils du roi, ça, il sait !

Voila ce qui clos (normalement) les aventures du jeune Malo de Lange. Comme pour les deux premiers tomes (tous trois avalés en 1 semaine) je me suis régalée. On retrouve une fois de plus ce qui nous fait rire, les titres farfelus, les "comme dirait" et les expressions en arguche. Le tout est peut-être un peu moins nombreux mais ce n'est pas plus mal au fond. Le lecteur ayant eu le temps de se faire au monde de Malo, l'accent est d'avantage mis sur l'intrigue que sur ces "bons mots". Je ne résiste cependant pas à vous montrer un petit exemple des bons mots de Marie-Aude Murail (titre de chapitre): "La vie est faite de rebondissements, comme disait sainte Blandine, dont les lions n'avaient pas voulu, en apprenant qu'elle allait être livrée aux taureaux sauvages".

Ce petit ton si appréciable chez Malo n'a pas disparu. De plus, notre zig préféré se retrouve confronté à un autre milieu. Il quitte (provisoirement du moins, car ils sont toujours là) les grinches pour aller du côté de chez le roi Louis-Philippe. La force de ce tome est de nous inclure de façon plus évidente dans l'Histoire de France du XIXe siècle.
Ici, c'est autour du personnage de Louis-Philippe et de sa famille que se concentre une partie de l'affaire. Marie-Aude Murail fait renaître le spectre de Louis XVII, les conspirateurs et un fou!

J'ai beaucoup apprécié cette histoire, son évolution et ses rebondissements. Je l'ai trouvé sans doute un peu plus sombre que les autres mais bien mené avec une tension qui va crescendo. Malo me plait toujours autant, il est franc, agréable et sans malice aucune. Mr Personne est toujours aussi mystérieux et ses déguisements m'étonneront toujours!
Le personnage de Gaby est là et je l'adore toujours autant!!!
Quant au petit Montpensier c'est un véritable amour et son personnage tranche littéralement avec les autres zigs que l'on a croisé au fil des deux premiers tomes.

Je me demande s'il s'agit vraiment du dernier tome des aventures de Malo...en tout cas un tome 4 ne me dérangerait pas!

Merci à Doriane et à l'école des loisirs pour ce joli volume!

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